La charte de randonnée
Afin de respecter le tout premier objectif que l’association se fixe - la pratique de la randonnée motorisée dans le respect de l’environnement, des autres usagers et pratiquants de loisirs verts - la charte définit les règles de bonne conduite que s’engage à respecter tout membre de l’association.
Il ne faut pas oublier que nous partageons les chemins avec d’autres usagers (randonneurs, équestres, pédestres, vttiste, chasseurs, etc.) et que notre image et l’avenir de notre loisir découle de notre comportement.
Bien d’autres associations, des collectivités, Le codever (10 commandements) , la FFM (guide de bonnes pratiques), la FFQuad (charte FFQ du quadeur), proposent également des chartes pour la pratique des loisirs verts motorisés.
Celle des GVHV se compose de recommandations similaires mais est de plus issue de nos expériences de randonneurs et se veut suffisamment précise pour nos propres disciplines.
Chaque membre de l’association est totalement responsable, civilement et juridiquement, de ses actes et de son véhicule lors de ses randonnées. L’appartenance à l’association n’autorise aucun passe droit.
Rouler avec un véhicule en règle et en bon état de fonctionnement :
Dans la mesure où la randonnée se pratique sur des voies autorisées à la circulation, que ce soit sur la route ou dans les chemins, le véhicule utilisé doit être homologué et immatriculé. Son conducteur doit être en possession de la carte grise, d’un permis de conduire et être assuré. Les motocross, quads et mini-motos non-homologués sont interdits, par la loi, sur les voies autorisées à la circulation.
Le véhicule ne doit pas avoir subit de modification : Il doit respecter la législation et rester conforme au code de la route. Les pots d’échappements modifiés ou réservés à la compétition sont à bannir. De même, des pneus autorisés pour la circulation sur route (pneus FIM par exemple) sont obligatoires.
Le véhicule doit être propre et en bon état de fonctionnement. En particulier ses équipements de sécurité doivent être en parfait état de marche (freins, éclairage, etc.). La plaque d’immatriculation doit rester lisible : ne pas oublier de contrôler ce point régulièrement en cours de randonnée.
Pratiquer la randonnée en se conformant à la réglementation :
Le respect du code de la route est obligatoire et n’empruntez que des voies ouvertes à la circulation. En particulier la vitesse doit être adaptée aux conditions de circulation (état du chemin, autres usagers, obstacles éventuels) et vous devez rester maître de votre véhicule. Pas de confusion entre la randonnée et la compétition : la convivialité reste le maître-mot. On ne fait pas la course dans les chemins ni sur la route, il existe des circuits fermés et privés adaptés pour cela.
Les voies interdites à la circulation (panneau d’interdiction, barrière réglementaire) et les voies privées fermées à la circulation, ne doivent pas être empruntées. En cas de doute sur une interdiction, il est toujours préférable de s’abstenir et de contourner. Attention aux passages de gués qui peuvent également être interdits. En cas de possibilité évidente, ils se traversent au plus court.
Le hors piste est strictement interdit. Il convient de se renseigner au préalable sur les possibilités de circuler dans les réserves naturelles, les parcs nationaux, les parcs naturels régionaux et les lieux de conservation car des chartes peuvent y être édictées.
Pratiquer la randonnée aussi pour votre propre sécurité :
Ne pas rouler seul.
Rouler avec équipements adaptés : casque homologué, gants, bottes sont l’équipement minimum nécessaire.
Avoir avec soi un téléphone mobile, le nécessaire de réparation en cas de panne ainsi que le nécessaire pour apporter des soins en cas de petites blessures.
Respecter la nature et l’environnement :
Garder à l’esprit que la nature doit être préservée. Ne jamais oublier que les chemins et leurs abords sont entretenus par des personnels municipaux, des personnes privées, des associations, etc. Les cultures sont également des ressources pour l’activité des agriculteurs. Il faut savoir repérer et passer dans les chemins utilisés régulièrement (traces de véhicules agricoles ou d’entretien par exemple).
Savoir s’abstenir si l’état du chemin, en raison des intempéries par exemple, semble difficile à aborder sans faire de dégradation. A ce titre, la vigilance est de mise l’hiver. Pas de ‘jardinage’ ou de ‘labourage’ sur place ni de montées impossibles qui dégradent l’état des chemins en creusant des ornières ou en érodant fortement la surface (en particulier dans les bourbiers, les franchissements d’obstacles).
Ne pas sortir des chemins. Il faut respecter la faune et la flore. Penser aux animaux qui peuvent être effrayés par notre passage.
En cas de ravitaillement ou de pause, il faut laisser les lieux propres avant de repartir. Ne pas laisser de déchets sur place. En cas de panne et de réparation en cours de randonnée, on ne laisse aucun emballage ou objet sur place.
Respecter les riverains et les autres personnes rencontrées :
Toujours donner la priorité aux autres usagers rencontrés dans les chemins. Il faut leur faciliter le passage en dégageant son véhicule sur les abords lorsque c’est possible.
La règle est de rouler en petits groupes (moins de 6 personnes).
Respecter les personnes rencontrées. Saluer, s’arrêter, retirer son casque pour discuter sont des gestes de courtoisie importants.
Arrêter le moteur suffisamment en avance à la rencontre de cavaliers.
Respecter les riverains, couper les gaz aux abords des habitations quand on est obligé de passer à proximité. Faire attention aux bâtiments agricoles qui peuvent abriter des élevages et où les animaux sont facilement effrayés.
D’une façon générale, il faut éviter de circuler en agglomération. Essayer de contourner les centres des communes ou les zones denses en habitat si le parcours de la randonnée le permet.
Privilégier les périodes de randonnée les moins gênantes. Les jours en semaine, du lundi au vendredi, sont les plus favorables. Les chemins sont à éviter le dimanche après-midi par exemple car l’on rencontre plus de personnes qui se promènent en famille.
Eviter la sur-fréquentation en variant les chemins d’une randonnée sur l’autre et en ne passant pas plusieurs fois au même endroit. Sauf exception, on ne balise pas les circuits de randonnée. On ne publie pas les informations sur les parcours (cartes IGN, points GPS) car cela provoquerait une fréquentation importante des circuits de randonnée.
Redoubler de précaution en période de chasse, pensez aux chiens des chasseurs qui peuvent être désorientés et éviter les périodes de battue.
Eviter les dates de randonnées pédestres et de VTT programmées.