Un petit point sur …
La moto-cross dans les chemins
Les motos utilisées pour la randonnée motorisée sont homologuées. Le propriétaire doit posséder la carte grise, un permis de conduire, un assurance. Tout comme pour une voiture de tourisme.
Il ne faut pas confondre les motos utilisées pour la randonnée (dites trail ou enduro) avec les motocross qui effectivement sont réservées à la compétition et ne sont pas homologuées pour circuler sur la route. Il en va de même pour beaucoup de mini-motos (dirt-bike) qui souvent ne sont pas homologuées et qui, comme les moto-cross, n’ont rien à faire dans les chemins.
Les chemins de randonnées pédestres balisés (les GR , les PR, les PDIPR, etc.)
Le fait qu’un chemin soit balisé pour les randonneurs pédestres ou soit indiqué sur une carte est une facilité de parcours pour les randonneurs concernés. Ce balisage ne constitue pas en soi une interdiction d’y rouler avec un véhicule terrestre à moteur. Il en va de même pour les parcours du plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnées (PDIPR). Les maires et les préfets disposent cependant de pouvoirs pour édicter des arrêtés sur les interdictions de circulation. Sauf autorisation de passage spécifique, ces interdictions sont à respecter.
La pollution
Les motos utilisées pour la randonnée motorisée étant homologuées, elles répondent à des normes de pollution. Ces normes sont les mêmes que celles des voitures et comme pour les voitures, elles évoluent drastiquement depuis quelques années (Euro 2, Euro 3, Euro 4). Les motos d’enduro très récentes sont équipées de l’injection, de catalyseurs, de systèmes de récupération des gaz non brulés qui limitent fortement l’impact sur l’environnement. Il appartient au propriétaire du véhicule de ne pas modifier sa machine pour rester en règle. Les randonneurs motorisés qui font de la balade ont bien pris conscience de ces enjeux et sont de plus en plus demandeurs de véhicules plus propres et plus silencieux. Certains vous diront même que l’avenir est à la moto électrique.